Se faire confiance, tout se dire, se voir souffrir ou bien s’aimer,
Être capable de tout partager, sans compter, sans regarder
Tout pouvoir tolérer, sans jamais critiquer, ou bien juger,
Et dans le pire des cas se pardonner et s’enlacer.
Est-ce vraiment cela ?
Peut-être que l’ego a besoin de compagnie car il ne peut vivre en autonomie ?
Peut-être que c’est un leurre pour donner un sens à sa vie ?
Ou pour être entendu quand on pleure ou quand on rit ?
Sous la justice de l’amitié, intransigeance manifestée
Trahison impardonnable au cœur de l’exclusivité
Aucune erreur possible sans voir cet édifice ébranlé
Des années de servitudes qui peuvent spontanément s’effacer.
Des vibrations pas toujours délicates, déstabilisées
Intrusions, sans demander la permission, toujours imposées
Sous la tutelle de l’amitié que de dégâts partagés
Que de bavardages, de pensées, de paroles insensées.
Dans sa plus grande ignorance, l’ego projeté
Parfois loin de l’élan du cœur à la source identifié
Dans les méandres de l’existence conditionnée
Où se situe la pureté de ce partage émerveillé.