Tel notre esprit galopant,
Dans un enclos beaucoup trop grand
À la crinière démesurée
Hennissant l’ignorance vagabonde
Ruade à l’encontre du néant
Le souffle chaud de son élan
Il bondit sous un ciel étoilé
Représentant des pléiades de pensées
Abandonné sur la rose des vents
Conditionné par le temps
Pétrifié par l’éternité
Il ne cesse d’être activé
Dans les prairies verdoyantes de l’avant
Colère palpable du moment
Il préfère imaginer
Ce que demain il va trouver
Illusion de l’instant
Tu te crois si important
Dans ton enclos limité
Ta foulée désespérée
Mécano éprouvant
Chimère de l’avènement
Dans le bardo de la folie
Cheval sauvage, mon esprit.