Agripper l’existence au point de s’embourber
Dans le déclin fatal des pensées apeurées,
Dans la bassesse de l’illusion, de tout vouloir contrôler,
L’égo est en panique et a besoin de sécurité.
Autour de nous, l’immensité d’un cosmos inébranlé
Sur cette petite planète, la survie et l’espoir se sont dessinés
Nous ne sommes qu’un point dans le noir de la totalité,
Un clignement de paupière aura suffi à le transformer.
A la plus petite parcelle de matière, l’égo est attaché
Sans jamais accueillir que tout va se transformer,
Avant même d’avoir compris, la mort, du doigt, la pointé,
Le corps disparaît pour naturellement, se décomposer.
Alors dites non ! Non à l’attachement de ce moi contracté
Non à la souffrance dirigée par une ignorance exacerbée
Laisser glisser l’eau dans le lit de l’harmonie et de la paix
Laisser vous caresser par le vent de la vacuité.