Incolore, inodore, invisible et pourtant manifestée,
Tu n’existes nulle part, ni dans un arbre, ni dans un ciel étoilé,
Juste tu apparais, telle la magie d’une fée
Tu es l’enfant de l’ego insatisfait.
Ce moi bouleversé et apeuré,
Ne peut s’empêcher de développer,
Des croyances complètement erronées,
Des souffrances que l’on ne peut effacer.
Illusions du passé, l’esprit reste totalement prisonnier,
Traumatisé, par la mort qui vient le hanter,
Il n’a de cesse que d’être agité
Par les tourments d’une vie qui ne va pas durer.
Difficile alors, dans cet ego démesuré,
De trouver la paix, voir juste se reposer,
Car pour cela, il faudrait l’abandonner,
Oublier tout simplement qui l’on est.
Car je ne suis pas différent, de l’arbre ou du vent
Une étincelle, un instant, je traverse ce moment,
Je ne peux exister sans être indifférent
Que tout est naturellement impermanent.