Le matin dans la plaine, haletant dans le vent
Brume épaisse et grise, un frisson de terreur
Au milieu du néant, abysses du moment
Toi la rose rouge, éclairée par ton cœur
Tes pétales frémissent, caressés par mes yeux,
Le décor disparait, Tu brûles de tous tes feux,
Ta grâce efface les contours des lettres de mon nom
Invisible élan de la vie, n’y a-t-il aucune question ?
Ne fond pas dans la neige, ne redoute pas le froid
Console-toi de mon ombre, ne t’arrête pas de croire
Que le vide n’existe pas, que seule tu n’es pas
Accompagnée par l’amour, il n’existe aucun trépas.
Beauté, tu es beauté, je ne peux qu’admirer
La splendeur de ton être, que l’on ne peut qu’aimer.
Toi la rose rouge qui éclaire le néant,
Ne change jamais, quelque soit le temps.